Le mur de la renommée des femmes dans l’aviation :
Elsie MacGill
Elsie MacGill n’avait pas l’intention de changer le monde de l’aviation. Elle étudie le génie électrique à l’Université de Toronto et devient la première Canadienne à obtenir un diplôme dans ce domaine. Peu de temps après, en 1927, elle commence à travailler pour un constructeur automobile. Cette entreprise commence à construire des avions. Elle se met donc à étudier le génie aéronautique.
En 1929, elle termine sa maîtrise en génie aéronautique, devenant ainsi la première ingénieure aéronautique du monde. Malheureusement, la même année, elle reçoit un diagnostic de polio.
En 1938, Elsie devient la première femme à occuper le poste d’ingénieure aéronautique en chef dans le monde, à l’usine Canadian Car and Foundry de Fort William (Thunder Bay aujourd’hui) en Ontario. Elle a commencé sa carrière en aéronautique en travaillant sur le Maple Leaf Trainer II en remaniant sa conception, faisant d’elle la première femme à concevoir un aéronef. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle réaménage l’usine de Canadian Car and Foundry en vue de la production à grande échelle du chasseur Hawker Hurricane. Cela lui vaut le nom de « reine des Hurricane ».
À la suite de son départ de la Canadian Car and Foundry, elle fonde son propre cabinet de génie-conseil qui sera couronné de succès. Elle se rallie également à la cause féministe. Elle siège à la Commission royale d’enquête sur la situation de la femme au Canada. Elle milite également pour les femmes en génie dans le but d’éliminer les obstacles auxquels elles sont confrontées.
En surmontant une foule d’obstacles et de difficultés, Elsie a apporté des changements durables au monde de l’aviation tant au Canada qu’à l’étranger. Qu’il s’agisse de combattre le fascisme pendant la Seconde Guerre mondiale ou d’aider les femmes en génie, elle est une véritable précurseure.